Nous sommes tous, à des fréquences plus ou moins régulières, sujets à des épisodes de hoquet. Si son mécanisme est bien décrit, ses causes ne sont pas encore définitivement connues. On explique tout.

C’EST QUOI LE HOQUET ? 

Le hoquet est un mécanisme musculaire réflexe qui correspond à la contraction simultanée et rapide de tous les muscles impliqués dans la respiration. Il implique donc le diaphragme, la glotte et les muscles intercostaux. Il est involontaire et donc par essence incontrôlable. Il touche tous les types de population pouvant intervenir depuis la naissance jusqu’à la fin de vie et dure généralement de quelques minutes jusqu’à 48 heures. Au-delà, il est considéré comme un hoquet dit chronique et nécessite alors une consultation médicale. 

POURQUOI SE DECLENCHE LE HOQUET ? 

Certains jugent que c’est un mécanisme de défense naturel de l’organisme pour protéger l’œsophage lorsque celui-ci est attaqué par l’acidité de l’estomac. D’autres considèrent que c’est un réflexe développé par le fœtus lors de son processus d’apprentissage de la respiration que nous avons gardé en mémoire. En réalité, son utilité n’est pas encore connue à ce jour. On connaît en revanche certaines circonstances qui favorisent son apparition comme un excès de nourriture, des repas trop rapides, la consommation importante d’alcool ou de boissons gazeuses, l’air avalé par la mastication de chewing-gums, un stress fort ou une irritation de l’œsophage. 

COMMENT LE FAIRE PASSER ? 

Il existe plusieurs techniques efficaces pour le faire disparaître. Les plus connues consistent à boire un grand verre d’eau, très doucement, sans respirer ou tout simplement à bloquer sa respiration en bouchant son nez. Dans ces deux cas, les objectifs sont de stimuler son palais ou bien d’augmenter le dioxyde de carbone présent dans les poumons. D’autres méthodes peuvent être de diminuer la fréquence respiratoire en se relaxant via des grandes expirations successives ou bien de respirer dans un sac en papier comme lors d’une hyperventilation. Enfin, on peut également jouer sur la pression exercée sur le diaphragme en s’allongeant sur le ventre et en prenant de grandes respirations.